LA DATA, UNE ALLIÉE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
La data est souvent considérée comme un ennemi de l’environnement pourtant elle peut également être son alliée.
En effet, la démocratisation de la data au sein des entreprises génère de nombreux flux numériques de traitement, collecte et stockage de ces informations. Avec cet accroissement, vient également celle de la consommation nécessaire au fonctionnement des datacenters, réseaux internet, ou autres terminaux de stockage. Un élément souvent pointé du doigt.
Pourtant les défis liés à la transition écologique ou encore l’adaptation aux réglementations écologiques, sont complexes … Et ce quelque soit le secteur métier ! Pour mesurer et produire des résultats précis, permettant de répondre à ces défis, et s’assurer de leur aspect durable, la DATA est une « arme » dont l’usage est obligatoire !
LE CONSTAT
La transition écologique doit être mise en place de manière stratégique et opérationnelle par de nombreuses entreprises. Le monde actuel étant en fonctionnement, le point de départ de ces stratégies ne peut pas être calculé de façon absolue, et devient donc une mesure à instant donné dans le temps. L’objectif de ces stratégies devient ainsi d’améliorer la situation existante Pour se faire, il est assez trivial de devoir s’appuyer sur des chiffres factuels, qui vont pouvoir être consolidés, analysés, et utilisés. Pour cela, la mise en place de systèmes informatiques traitant des données provenant de multiples sources (capteurs, logiciels, interfaces, …), et traitées de façon automatique, est primordial. Par ailleurs, une fois ces données récoltées, elles permettront de comprendre des informations cruciales autant sur le présent, que sur les évolutions futures par l’ajout d’analyses précises.
Au vu de ce contexte, on se rend rapidement compte que la data est nécessaire pour permettre la mise en place d’une réelle stratégie. Améliorer notre contexte environnemental commun, ce que l’on appelle donc la transition écologique, passe nécessairement par un fort usage des données … Mais bien évidemment cet usage devra se faire en respectant les objectifs que l’on cherche à atteindre ! C’est tout l’objet du « Numérique Responsable » ou comment faire un usage proportionné de notre environnement numérique … Les data dans le cas actuel !
LA NÉCESSITÉ DU PARTAGE DE DONNÉES
Nous l’avons vu, les données sont nécessaires à la mise en place d’une bonne stratégie. Dans le cadre de l’entreprise, les responsables en charge de ce suivi vont devoir s’appuyer sur les données disponibles, qu’elles soient internes ou externes. Par exemple les données d’une application de suivi de véhicules pour les kilomètres parcourus, ou encore les données de facturation des fournisseurs d’énergie. Mais dans un cadre sociétal plus globale, mondial, la récupération des données peut s’avérer beaucoup plus complexe. Pour suivre l’exemple précédent, quel est le nombre de kilomètres parcourus par l’ensemble de la population mondiale. On voit à l’eaune de cette question, que le partage d’informations entre de nombreuses parties prenantes sera nécessaire et obligatoire.
Cette démarche de partage, classique à l’échelle d’une entreprise, ou d’un périmètre cerné et identifié, est beaucoup plus complexe à mettre en place et à rendre opérationnelle. Elle peut faire appel à des parties très différentes (particuliers, organismes gouvernementaux, entreprises, …). On observe ainsi que pour qu’une transition écologique se mette en place, elle nécessite la mise en place d’un écosystème qui va concerner toute la chaîne de la valeur, interne ou externe, avec l’ensemble des parties prenantes. Une véritable complexité !
Une nouvelle fois, la technologie peut venir au service de ces difficultés. En s’appuyant sur des solutions de type facilement accessibles partout dans le monde (le fameux « Cloud »), on simplifie l’usage et l’accès à l’information, répondant ainsi aux objectifs recherchés. Néanmoins naturellement il faudra s’assurer que l’impact de l’utilisation d’une telle approche n’est pas contre-productif !
L’OPEN DATA ET L’OPEN SOURCE
Commençons par un petit point définition. L’open data est un terme qui désigne des données dont l’accès et l’usage sont mis à disposition des citoyens. Elles peuvent provenir d’établissements publics ou de collectivités, comme d’organisations privées. Depuis 2016, les collectivités ont d’ailleurs pour obligation de « rendre accessible » aux citoyens l’ensemble des données dans le cadre d’un « droit de savoir ».
Concernant l’open source, il s’agit d’un « logiciel informatique qui est publié sous une licence dans laquelle le titulaire du droit d’auteur accorde aux utilisateurs le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier et de distribuer le logiciel et son code source à quiconque et à n’importe quelle fin « (copyright Wikipedia). Cette typologie de logiciel est souvent utilisée pour permettre à de nombreux développeurs de partager leurs développements dans un but commun, non nécessairement lucratif.
Comme nous l’avons vu, le partage d’informations est nécessaire pour améliorer globalement notre transition écologique. Seulement les citoyens ont souvent dû mal à obtenir des informations environnementales ou du moins à trouver les données sur lesquelles les résultats se sont appuyées. L’Ademe (Agence de la transition écologique) a alors voulu répondre à cette problématique en lançant Datagir, un service conçu afin que l’information environnementale arrive directement jusqu’au consommateur. L’objectif est de rendre la donnée facilement accessible pour qu’elle soit intégrée aux applications qu’il utilise déjà, ou utilisable via des simulateurs simples à utiliser et intégrer dans d’autres sites.
Datagir exploite plus de 100 jeux de données en open data et a conçu six simulateurs permettant aux citoyens de calculer leur empreinte carbone ou de s’informer sur différents domaines. Pour découvrir l’ensemble des services proposés par Datagir nécessitez pas à vous renseigner par ici.
Vous l’aurez compris les données enrichies et partagées dans des formats adaptés sont créatrices de valeurs et permettent ainsi d’aboutir à des solutions innovantes notamment pour relever les défis de la transition écologique. De nombreuses autres initiatives existent dans cette même approche comme par exemple Electricity Maps.
L’IOT ET LE BIG DATA
Le développement de l’Internet des Objets et du Big Data a entrainé de nombreuses avancées, notamment de part les connaissances qu’il apporte. Le changement climatique et les phénomènes qu’il entraine sont maintenant plus facilement mesurables, donc anticipables.
Cette anticipation est ainsi de plus en plus utilisée quotidien, notamment, au sein des villes, dans le cadre d’une démarche nommée Smart City. Une Smart City, c’est une ville intelligente élaborée avec des bâtiments capables de produire de l’énergie (ou moins en consommer ! ), des réseaux électriques intelligents, une accessibilité à l’économie circulaire, des transports en commun durables et interconnectés, etc. Bref une ville capable de répondre aux enjeux de la transition écologique en réduisant son impact environnemental, en s’appuyant sur des mesures de données objectives pour améliorer son fonctionnement. On peut ainsi citer des villes précurseur comme Dijon, mais également des grandes métropoles comme Toulouse ou Montpellier qui sont rentrées dans cette démarche !
Mais attention, l’IOT peut dans certains cas se révéler contre-productif ! En effet, le cout environnemental de la fabrication et du déploiement de tels capteurs peut ne pas être négligeable, pour des gains parfois faibles. Comme toujours, la mesure est de rigueur ! Si le sujet vous intéresse, nous vous recommandons l’atelier organisé par Digital 113 sur la thématique du GreenWashing de l’IOT.
La data et le monde de l’informatique en général ont souvent été vu comme une des causes premières aux problèmes environnementaux que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, les données, utilisées correctement, sont une des briques essentielles de la mise en oeuvre de la transition écologique. Comme le dit l’adage: « on n’améliore que ce que l’on mesure ». Attention toutefois à faire un usage raisonné des technologies numérique qui sont naturellement elles aussi consommatrices de ressources !
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