LES DONNÉES AU SERVICE DE LA RSE DES ENTREPRISES
Depuis quelques années, les entreprises mettent en place des politiques RSE pour améliorer de façon globale leur impact.
Quelle est la place des ‘Data’ dans cette démarche et comment peuvent elle aider à rendre cet objectif une réalité ?
QU’EST-CE QUE LA RSE ?
La RSE, ou Responsabilité Sociétale des Entreprises et également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises, a pour objectif de contribuer au développement durable et au bien-être de la société.
Une démarche RSE prend en compte les attentes des différents membres de son écosystème (collaborateurs, clients, fournisseurs) ainsi que les différentes réglementations et normes en vigueur. La commission européenne définie la RSE comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».
La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :
- la gouvernance de l’organisation
- les droits de l’homme
- les relations et conditions de travail
- l’environnement
- la loyauté des pratiques
- les questions relatives aux consommateurs
- les communautés et le développement local.
COMMENT LA LOI IMPOSE-T-ELLE LA RSE AUX ENTREPRISES ?
Issues d’une démarche volontaire, les démarches RSE sont depuis récemment encadrées par la loi.
La Loi Pacte, et la norme ISO26000, entre autres, amènent les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux de leurs activités.
Certaines entreprises doivent éditer un rapport annuel (Déclaration de Performance Extra-Financière) accessible au public. Ce rapport rend compte des actions et des résultats obtenus en y intégrant les risques, enjeux et actions sociaux et environnementaux liés à leurs activités. Aussi appelé « déclaration de performance extra-financière », le rapport est obligatoire depuis 2017 pour :
- les entreprises cotées en bourse ;
- les sociétés au chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros ;
- les entreprises ayant plus de 500 salariés.
Les autres sociétés et entreprises peuvent aussi établir ce rapport annuel sur la base du volontariat, à l’image des paliers instaurés par la loi PACTE de 2019.
Le rapport RSE doit contenir un certain nombre d’informations importantes, réparties en 3 catégories : sociale, environnementale et économique/sociétale. À noter que toutes les informations transmises sont vérifiées par un organisme indépendant, l’OTI, accrédité par le législateur.
Les sous-traitants et fournisseurs, de taille plus modeste et non légalement impactés par cette obligation, peuvent néanmoins être soumis à des exigences en matière de RSE. Cette contrainte peut notamment provenir de clauses présentes dans les appels d’offres ou plus globalement dans la politique d’achats de leurs clients, sociétés soumises à contrainte de reporting.
Il est tout de même important de noter, que les démarches RSE les plus efficaces sont venues d’une réelle volonté des entreprises d’avoir une démarche engagée et d’être en accord avec les préoccupations sociétales et environnementales de leur environnement, notamment celles de leurs clients, de leurs salariés, mais également de leurs actionnaires.
LE PROCESS D’UNE DÉMARCHE RSE PAR LA DONNÉE
L’importance de la RSE s’est intensifiée au sein des entreprises ces dernières années , cette intensification devenant un outil de pilotage à part entière au sein de plusieurs fonctions de l’entreprise.
Les entreprises essayent de détecter les risques d’accidents du travail, recruter de nouveaux profils atypiques, diminuer leur impact environnemental … C’est là qu’entre en jeu la data, essentielle pour lutter contre les biais cognitifs en permettant la création de modèles objectifs nécessaires à l’élaboration de plans d’actions adaptés.
UTILISER SES DONNÉES DANS UN CADRE DE POLITIQUE RSE
Une bonne démarche RSE se base sur des informations objectives, typiquement caractérisées par des données numériques.
Cette mesure est nécessaire pour évaluer l’impact des activités de l’entreprise sur l’ensemble des champs possibles au travers des indicateurs définis dans la stratégie. Cependant beaucoup de sources de données sont souvent à prendre en compte. Cette multiplicité est lié au périmètre très vaste et très complet intrinsèque à la démarche RSE. Cette démarche de collecte est donc nécessairement complexe à mettre en oeuvre. Le responsable RSE a souvent comme premier réflexe de se tourner vers Excel, couteau-suisse classique et habituel du manager. Pourtant, rapidement, cet outil va être une source de complication : non-automisation des calculs, difficultés de partage … Un outillage inadapté qui va rendre le process encore plus complexe et consommateur de temps que ce qu’il ne l’est déjà ! C’est donc à cette étape notamment que les outils d’automatisation et de reporting vont pouvoir rentrer en jeu. En automatisant des traitements bien identifiées et maitrisés, les responsables RSE vont pouvoir concentrer leur énergie sur des flux moins matures, ou encore sur l’amélioration de flux existants … Une démarche souvent repoussée aux calendes grecques !
Quelques exemples d’automatisation possible : Collecte des données disponibles dans des interfaces web de fournisseurs, Standardisation de données saisies dans des fichiers Excel, ré-affectation de référentiels clients pour avoir une vision ‘Groupe’, … Autant de démarche souvent réalisées manuellement alors qu’elles ne génèrent que très peu de valeur ajoutée.
Une fois ces données collectées, vous pourrez les mettre en forme, et produire les indicateurs attendus par votre stratégie… Finalement une nouvelle source de donnée dont vous devrez suivre l’évolution dans le temps ! Là encore une démarche qui peut vite s’avérer fastidieuse lorsqu’elle n’est pas suffisamment structurée. Produire un fichier Excel très standardisé, dont le contenu est connu de tous, est une démarche assez classique … Mais vous connaissez bien sur l’avis de nos lucioles sur cette démarche 😜🦋✨
Chez Flutilliant, nous proposons FlutiReport, notre plateforme de reporting vous permettant d’automatiser vos tableaux de bord. Adopter un outil de reporting vous permettra de passer d’une attitude « réactive » à une posture « pro-active ». FlutiReport vous permet de produire des indicateurs à partir de ces données là pour se concentrer sur les actions et les nouveaux indicateurs !
TRANSFORMER CES DONNEES EN ACTIONS
Ces données mesurées et analysées seront la clé pour piloter votre stratégie RSE. Mais elle doivent également vous permettre de concrétiser des actions pour répondre aux attentes de vos interlocuteurs. Partager les indicateurs, avec le bon niveau de granularité, est une première action importante et simple à réaliser … Mais il faut également analyser ce qui marche bien, ce qui marche moins bien, une fois la stratégie mise en place. Cette étape est synonyme d’une stratégie RSE qui se pérennise et qui s’améliorera au cours du temps pour la rendre la plus efficace possible.
De nombreux cas d’usage ont pu être observés notamment après le confinement suite à la Covid-19. Par exemple, certaines entreprises ont voulu revoir l’agencement et l’organisation de leurs bureaux pour faciliter le retour des collaborateurs suite au confinement et au télétravail devenus courants. Les données issues du reporting RSE ont été nécessaires pour créer des plans objectifs. Elles ont également permis de mesurer l’impact “Carbone” de cette démarche.
La lutte contre le réchauffement climatique fait également partie des points clés de la RSE. Les données sont une fois encore nécessaires pour mesurer l’impact environnemental de l’entreprise, modéliser ses émissions carbones, et ainsi déterminer le parcours à suivre pour limiter son impact.
LES DONNEES, SOURCE VITALE DE VOTRE PILOTAGE RSE, MAIS PAS UN OBJECTIF !
En résumé, les données sont la source objective vous permettent de transformer votre stratégie RSE en réalité. C’est grâce à elles que vous pourrez produire les indicateurs nécessaires au pilotage de votre stratégie, à identifier les éléments sur lesquels vous pourrez intervenir, et ainsi trouver des actions pertinentes vous permettant d’avoir un impact positif sur votre organisation.
Néanmoins, il est clair que les données ne sont qu’un moyen au service du pilotage de votre stratégie RSE. Une bonne stratégie passera par une méthodologie sans faille, et des actions très concrètes.
Selon nous une des plus importantes reste la communication des indicateurs, avec le bon niveau de granularité, au plus grand nombre : Salariés, fournisseurs, clients, grand public … La transparence de communication de ces informations, et plus généralement des données ESG, doivent toucher le plus grand nombre et non quelques experts de l’entreprise.
Au delà de cette transparence, la lisibilité des indicateurs est un autre point clé pour faciliter l’appropriation des informations. C’est par exemple au travers de visualisations claires et compréhensibles, basées sur de véritables données qualifiées, que la démarche RSE trouvera son sens !
Vous l’aurez compris les data sont au coeur d’une démarche RSE. Elles vous permettront d’objectiver les éléments de ce périmètre très vaste, et faciliterons la création des indicateurs nécessaires au pilotage de votre stratégie. Néanmoins elle ne sont qu’un moyen au service d’une démarche qui se doit d’être très opérationnelle et centrée sur la mise en oeuvre d’action pour améliorer l’impact de l’organisation… Les données laisseront alors leur place aux Hommes et Femmes en capacité de faire évoluer l’organisation !
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